Séminaire du mardi 6 mai 2014 à 10 h 30 - Michel Laurin

IMPMC, Université P. et M. Curie, 4, Place Jussieu, 75005 Paris

Salle de conférence, 4e étage, Tour 22-23, Salle 1

Evolution des gènes impliqués dans les interactions entre gamètes

Michel Laurin, Centre de Recherche sur la paléodiversité et les paléoenvironnements

Résumé

L’évolution des gènes impliqués dans les interactions entre gamètes a été étudiée par des nouvelles méthodes analytiques. Les résultats surprennent parfois. Ainsi, le taux de duplication, d’apparition et de disparition de gènes et le taux de pseudogénistaion semblent plus élevés chez les mammifères placentaires que chez les téléostéens. Ces résultats semblent dus en partie par la prise en compte de l’ancienneté des lignées évolutives dans l’analyse. Des comparaisons de valeurs ancestrales de divers clades suggèrent qu’il y a plus de sélection positive chez les téléostéens que chez les oiseaux et placentaires, au moins dans les gènes impliqués dans la fusion entre spermatozoïde et oolemma. Chez les mammifères placentaires, il n’y a pas de corrélation entre l’abondance des protéines dans le fluide séminal et la proportion des codons sous sélection positive. La plupart des acides aminés sous sélection positive sont exposés en surface des protéines, ce qui suggère un rôle dans l’interaction entre gamètes.

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Contact : Catherine Dreyfus (Catherine.Dreyfus @ impmc.upmc.fr)