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Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie
UMR 7590 - Sorbonne Université/CNRS/MNHN/IRD

Soutenance de thèse de Lucie Stetten

Lucie Stetten, doctorante dans l'équipe Minéralogie environnementale de l'IMPMC soutient sa thèse le vendredi 12 octobre 2018 à 10 h.

Sorbonne Université - 4, place jussieu - 75005 Paris - Salle de conférence de l'UFR TEB (Barre 46-56, 2e étage)

Spéciation et mobilité de l'uranium dans des sols et des sédiments lacustres en aval d'anciens sites miniers

Résumé

Le piégeage de l’uranium dans les sols et les sédiments situés en aval d’anciennes mines d’uranium est susceptible de diminuer naturellement sa concentration dans les eaux de surface. Toutefois, l’efficacité et la pérennité du piégeage dépendent de la nature et de l’évolution des phases porteuses de l’uranium ainsi que des conditions physico-chimiques du milieu. L’objectif de ce travail de thèse était d’améliorer les connaissances sur le comportement géochimique et la mobilité de l’uranium dans des sédiments lacustres et des sols hydromorphes enrichis en uranium, dont les conditions réductrices sont à priori propices à la réduction et au piégeage de l’uranium. Des analyses de spectroscopie d’absorption des rayons X et de microscopie électronique à balayage combinées à des analyses géochimiques ont été mises en œuvre.

Concernant les sédiments du lac de Saint Clément, la réduction progressive de U(VI) en U(IV) sous l’interface eau-sédiment est mise en évidence. Les données de spéciation et la modélisation géochimique suggèrent un contrôle important de cette réduction par le Fe(II) issu de la diagenèse précoce, notamment au travers de la réduction microbienne du Fe(III) structural dans les argiles. Pour les sols hydromorphes riches en matière organique, une réduction plus brutale de U(VI) est observée, principalement contrôlée par le niveau de saturation en eau. De plus, pour les deux sites étudiés, des complexes mononucléaires adsorbés de U(IV) et des minéraux phosphatés de U(IV) ont été mis en évidence comme espèces majoritaires contrôlant la solubilité de l’uranium. Dans le cadre de l’étude des sols, une redistribution importante de l’uranium au niveau du front redox, via la dissolution oxydative des minéraux phosphatés de U(IV) suivie de la complexation de U(VI) à la matière organique du sol est suggérée. Des expériences d’incubations de sol ont permis de confirmer ces mécanismes de redistribution et suggèrent des réactivités différentes pour la lermontovite U(PO4)(OH)•H2O et la ningyoite CaU(PO4)2•2H2O. Ces expériences mettent également en avant le rôle de la matière organique dans le contrôle de la mobilité de l’uranium, favorisant la remobilisation des complexes organiques de U(IV) en condition réductrice. Ces travaux appellent à considérer les phases de U(IV) non-cristallines et les minéraux phosphatés de U(IV) comme espèces contrôlant la solubilité de l’uranium dans les environnements contaminés. Il apparaît donc nécessaire de prendre en compte ces formes chimiques pour modéliser la mobilité de l’uranium dans ces systèmes et permettre une gestion adéquate de ces environnements contaminés.

 Jury

  • Mélanie DAVRANCHE - Professeur de l’université Rennes 1 - Rapportrice
  • Géraldine SARRET - Directeur de recherche, CNRS - Rapportrice
  • Rizlan BERNIER-LATMANI - Professeur de l’EPFL - Examinatrice
  • Thierry ALLARD  - Directeur de recherche, CNRS - Examinateur
  • Guillaume MORIN - Directeur de recherche, CNRS - Directeur de thèse
  • Arnaud MANGERET - Ingénieur-chercheur, IRSN - Co-encadrant
  • Charlotte CAZALA - Ingénieur-chercheur, IRSN - Invitée

Cécile Duflot - 11/10/18

Traductions :

    Zoom Science - La Collection de Microbialites du MNHN : étude géochimique à travers le temps et l’espace

    Les microbialites sont des structures sédimentaires microbiennes qui constituent certaines des plus anciennes traces de vie sur Terre. En raison de leur dépôt dans un large éventail d'environnements et de leur présence pendant la majeure partie des temps géologiques, les signatures sédimentologiques...

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    Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie - UMR 7590 - Sorbonne Université - 4, place Jussieu - Tour 23 - Barre 22-23, 4e étage - 75252 Paris Cedex 5

     

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    Accès : 7 quai Saint Bernard - 75005 Paris, Tour 22.

    Contact : Antonella Intili : Barre 22-23, 4e étage, pièce 420, 33 +1 44 27 25 61

     

     

    Fax : 33 +1 44 27 51 52